[ Attention ! Ceci est une contre-pub ! 😄
En ce jour férié du 1er mai, il y a bien cours ce soir comme d’habitude à 18h45. Ashtanga en plus… 😏
Donc si tu veux, tu viens. Moi j’y serais en tout cas. ]
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Ou sinon ta pratique aujourd’hui ça peut aussi être simplement de ne rien faire du tout.
Juste être vivant.
C’est déjà pas mal.
C’est même l’essentiel !
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La pratique consiste à nous sortir de nos conditionnements pour explorer d’autres voies que celles qui nous sont habituelles afin de nous amener à entamer, à développer et à approfondir la connaissance de nous-même (et donc, par extension, la connaissance de l’autre).
Ainsi, parfois, la véritable discipline revient en fait à assouplir et adoucir la discipline à laquelle nous nous arrimons comme à un radeau bien solide qui nous tient debout de peur sinon de nous effondrer jusqu’à nous noyer dans toute l’étendue et la profondeur de nous-même.
Eh oui ! C’est rassurant d’avoir un programme auquel se tenir et… qui nous tient… Ce serait tellement angoissant de le lâcher, nous livrant ainsi à nous-même, totalement nu, offert au silence de la non-action.
Qu’est ce qui pourrait bien (nous) arriver si un jour nous ne faisions pas tout ce à quoi nous nous dédions ?
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Un beau matin, tu te réveilles et… tu fais… RIEN ! Absolument rien ! Tu te donnes juste le droit d’exister sans avoir besoin de faire quoi que ce soit pour (te) prouver que tu mérites bien d’être vivant. Tu es juste là sans avoir besoin de justifier le (bon) sens de ton existence.
Tu es là et ça suffit.
Tu suffis.
Tel que tu es.
Juste présent.
Sans qu’il soit nécessaire de t’ajouter une prétendue valeur en faisant ceci ou cela, une posture, un pranayama, une méditation, une prière, l’écriture d’un texte, etc.
La discipline revient aussi parfois à tout arrêter.
Tu en fais assez.
Découvre-toi tel que tu es, totalement nu une fois que tu es déshabillé de tout ce que tu fais sans arrêt.
Ta pratique aujourd’hui peut être aussi de ne pas pratiquer.
Sois.
C’est plus qu’assez.
Et c’est cela qui a Tout à t’apporter.
llustration : Savāsana, Katrina Smith