
À l’approche du solstice d’hiver, à mesure où les jours raccourcissent, choisir de prendre la Lumière pour maître suprême.
*
Tandis qu’elle décline, s’étant dépouillée de son grand éclat presqu’excès de l’été, se laisser glisser avec elle vers une présence plus humble et discrète, dévouée à s’abandonner sans jamais nous abandonner.
Dépouillement au dehors qui déploie vers l’abondance du dedans.
*
Tandis qu’elle s’incline, s’incliner avec elle – sans pour autant s’abaisser ni se rabaisser – en un élan intérieur rayonnant, oraison secrète réchauffant le monde comme un feu vivant, d’autant plus puissant qu’il ne prétend même pas l’être.
Inclination au-dedans qui élève au-delà, de soi, de ce qui est, et de ce qui n’est pas.
*
Tandis qu’elle se fait plus rare, en reconnaître d’autant mieux peut-être la préciosité et la célébrer, célébrer le fait que tout ce que nous croyons nous être dû n’est ni à acheter, ni à gagner, ni à mériter, ni à réclamer,
Tout est déjà à disposition à qui sait s’ouvrir pour recevoir et pour s’offrir de donner, même depuis le peu que l’on est au cœur duquel se cache et se trouve l’Immensité.
______________________________________
Sculpture : Anton Smit, Faith
Merci!!
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Marie pour le rappel de l’immensité que nous sommes…
J’aimeAimé par 1 personne
Je crois que c’est important de le rappeler oui, et d’autant plus en ce moment peut-être.
Bonne journée Carole !
J’aimeJ’aime
Merci Marie, tellement en lien avec mon ressenti et ma balade le long de l’orge pour capter les dernières lueurs d’automne (en cette journée du 8 Décembre). Joyeux de découvrir tes mots aujourd’hui.
J’aimeAimé par 1 personne
Heureuse de lire que mes mots viennent faire écho avec ce que tu as pu vivre ce jour sacré Emmanuelle 🌟♾🙏
J’aimeJ’aime