Peut-on se libérer de la pression à se libérer ?

Il est temps de parler d’un sujet aussi important que délicat qui m’anime depuis quelques semaines, ou plutôt en fait des mois, enfin non des années même, mais la réflexion prend du temps pour mûrir, s’approfondir, se préciser, jusqu’à un moment donné en venir à se délivrer.

Quelle pression se met-on à soi / met-on à l’autre – le plus souvent sans le vouloir ni même s’en apercevoir – quelle pression (se) met-on à changer, à s’améliorer, à guérir, à se détendre, à se libérer de blocages, à se foutre la paix, à se sentir mieux, en somme à vivre un avant-après gratifiant pour soi et pour l’autre qui nous y accompagne car ce serait pour lui, pour elle le signe qu’il/elle a bien travaillé, répondu aux attentes, ou – lorsqu’il n’y en a pas – amené à l’inespéré ?

Quelle pression invisible, inaudible, et même, allez, inadmissible, impossible à admettre parce que… le malaise des contradictions… ? (subir la pression de se détendre ? vraiment ? 🤔 ben oui…)

Certaines de mes expériences personnelles – à vrai dire assez nombreuses – mais également des expériences qui m’ont souvent été relatées par d’autres que moi (ami.e.s ou élèves) m’ont souvent amenée à réaliser à quel point cette pression, le plus souvent – si ce n’est toujours – muette, peut être grande en fait.

Tout part à la base d’une bonne intention, ne nous méprenons pas.
L’intention de se libérer de la souffrance dans laquelle on se sent et se sait être (ou juste que l’on pressent sans l’avoir précisément identifiée comme telle) / l’intention d’aider l’autre qui vient à nous à se libérer de cette souffrance.
Parce que c’est toujours – ou du moins le plus souvent – ça en fait. Et c’est plus que légitime. Humain, juste humain.

Et pourtant.
Pourtant, l’intention du changement, du résultat, de l’avant « avec » vers l’après « sans » comme si au fond la (bonne) volonté suffisait à résoudre ce qui est vécu, présenté, perçu, représenté comme un problème à solutionner pour que tout puisse s’arranger, comme cette intention pourtant apparemment louable peut parfois bien plus alourdir qu’elle n’allège, et même abîmer plus qu’elle n’élève.

Quelle pression implicite peut-il y avoir à être rendu ailleurs et autrement – mieux – que l’on est là où l’on en est en cet instant ?
Au fond en fait fuyant ce présent et l’inconfort dans lequel on l’habite, créant malgré soi un inconfort encore plus grand à force de chercher à s’en extraire pour se projeter dans un devenir meilleur vers lequel tendre et se tendre, oui, être tout entier tendu comme un arc duquel se décocher, flèche acérée, vers l’objectif d’un soi prétendument plus digne, plus doux à incarner ?

Même si je pars toujours d’elles qui sont ma matière première à partir de laquelle je partage ce que j’écris lorsque cela me semble pouvoir peut-être avoir du sens pour d’autres, je ne raconte pour ainsi dire jamais de façon explicite mes expériences personnelles ici.
Je vais néanmoins cette fois profiter d’un événement marquant récent m’ayant permis de concrétiser ma réflexion sur ce sujet à mon avis fondamental à (se) poser, quelle que soit la position dans laquelle on peut se trouver : pratiquant.e, patient.e, consultant.e mais aussi professeur.e, praticien.ne, thérapeute et puis même également lorsque l’on n’est rien de tout ça, juste soi avec soi, soi avec ses enfants, ses parents, son/sa conjoint.e, ses ami.e.s, ses collègues, quiconque autour de soi en fait.

Il y a quelques semaines, sans autre intention que la curiosité que je peux avoir régulièrement à ouvrir mon champ d’expérimentation à autre chose que le yoga, ma pratique de ce dernier étant nourrie je dirai tout autant (non en fait même bien davantage !) par ce qui n’en porte pas le nom que par ce qui en revendique l’étiquette, j’ai participé à un week-end de stage de pratique corporelle alliant plusieurs disciplines donné par une professionnelle de qualité dans ces domaines et que ce partage que je fais ici ne remet aucunement en cause, loin de là.

(Je profite d’ailleurs pour poser une parenthèse afin de le préciser car c’est important : ce que j’évoque dans ce texte n’est à aucun instant une remise en question des compétences ou des méthodes de certain.e.s professeur.e.s, praticien.ne.s, thérapeutes, etc. Ça, c’est un autre sujet. Ce que j’évoque ici est plutôt ce qui se joue malgré soi dans le rapport que l’on peut avoir avec soi-même, que ce soit dans la relation directe de soi à soi ou dans cette même relation de soi à soi indirecte dans laquelle un tiers fait office d’intermédiaire.)

Je reviens : je participais donc il y a quelques semaines à ce week-end de stage sans attente particulière, juste animée par l’élan de la découverte. Et puis, au cours du stage, dès la première heure en fait, il s’est avéré que l’enseignante me fasse remarquer une zone comme verrouillée dans mon corps que je connais en réalité déjà très bien depuis bel lurette et qui saute quasiment systématiquement aux yeux professionnels sous lesquels il m’arrive de me retrouver.

Je le sais pour moi aussi avoir vu depuis des années et continuer à voir défiler un certain nombre de personnes qui me font la confiance de se poser sous mes yeux en venant pratiquer avec moi : lorsque l’on distingue chez quelqu’un un endroit où ça semble par exemple respirer à l’étroit, on peut vite avoir tendance à ne voir plus que ça et ça demande une vraie discipline – car c’est vraiment fondamental selon moi – à éduquer le regard à revenir à une vue d’ensemble de l’être qui est devant soi pour ne pas l’enfermer dans ce seul espace qui ne le résume pas, bien loin de là. Mais j’y reviendrai plus tard.

Donc. Il y avait une dizaine d’heures de pratique devant nous et d’entrée de jeu j’étais en quelque sorte en partie démasquée, désarmée, plus possible de se planquer. 😅 Et c’est très bien, j’avoue bien aimer lorsque l’on entre directement dans le vif du sujet.
Le stage avait un thème n’ayant a priori rien à voir avec ce sur quoi les yeux de l’enseignante se sont posés sur moi (a priori car en fait rien n’est à mon avis jamais isolé, qu’on le veuille ou non, chacune des parties de notre être étant connectées les unes aux autres) et pourtant elle ne m’a pour ainsi dire pas lâchée avec ça de tout le week-end.

Et l’enseignement de ce stage a été pour moi là où j’étais à mille lieues d’imaginer le rencontrer. Il se résume en cette question qui ne me quitte pas depuis, que ce soit dans ma propre pratique personnelle comme dans ma façon d’accompagner la pratique des personnes qui viennent à mes cours et plus largement dans ma façon d’être en relation avec quiconque autour de moi : où est le plus grand inconfort ? Dans ce que l’on réalise qui est verrouillé ou en souffrance en soi ? Ou bien dans l’attente que l’on peut sentir, dans la volonté que l’on peut avoir, dans l’effort que l’on peut engager, dans l’acharnement même parfois que l’on peut nourrir pour pouvoir s’en libérer ? La souffrance est-elle lié à (la conscience de) ce qui est verrouillé en soi ou bien au désir d’être sans cela, c’est-à-dire autrement que l’on est présentement avec ça ?

« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil » – René Char


Il arrive souvent que l’on constate avec lucidité ce qui en soi est sous tension, cadenassé, engoncé, blessé, … Il arrive bien sûr souvent aussi que l’on ne s’en rende pas compte, la plupart du temps soit par absence à soi, soit par déni. Mais lorsque l’on est investi un minimum dans un cheminement de connaissance de soi, que ce soit à travers une pratique corporelle, une pratique méditative, une thérapie ou bien d’autres choses – même insoupçonnables – encore, la conscience de soi s’affine et l’on parvient à discerner de plus en plus précisément ce qui se joue en nous, ce qui y est en présence (et également ce qui y est en absence).

Ça, c’est en fait en fin de compte le job de toutes les pratiques qui jalonnent le cheminement infini de la connaissance de soi : amener de l’invisible au visible, du muet à l’audible, de l’insensible au sensible, de l’inconscient au conscient, de l’ignorance à la connaissance, etc.
Et puis c’est tout.

Pourtant, comme porté.e.s ou plutôt poussé.e.s par une sorte d’élan, il n’est pas rare de ne pas en rester là, de se dire que, ok, maintenant qu’on a vu, entendu, senti, il faut à présent en faire quelque chose. Comme si « on ne peut tout de même pas se laisser comme ça », comme s’il fallait absolument intervenir pour « se sortir de là », « s’en sortir ».
Et encore une fois ça part le plus souvent d’une bonne intention.
Et pourtant…
N’y a-t-il pas une forme de violence là-dedans ?

Je reviens à l’expérience personnelle que j’ai évoqué plus haut.
Autant être honnête. J’ai pleuré. Beaucoup. Durant ce stage, j’ai pleuré. Pas pendant. Mais une fois rentrée, entre deux sessions, et après.

Au début je croyais que je pleurais de constater non sans désolation qu’après plus de vingt ans de cheminement des choses étaient encore aussi profondément verrouillées en moi et peut-être même que, la vie étant ce qu’elle est, elles ont été amenées au fil du temps à s’ancrer encore davantage et encore plus profondément.

Et puis j’ai réalisé que ça n’était pas ça.
Les larmes trouvaient leur source non pas dans ce constat mais dans l’espèce de force qui me poussait à me dire qu’il faut absolument faire quelque chose pour se libérer de ça et le sentiment d’impuissance – d’échec peut-être – qui y est d’une façon ou d’une autre inévitablement associé lorsque les exigences sont malgré soi hautes.
À quoi il faut en plus ajouter le désir plus ou moins inconscient que « ça change » et que ce soit flagrant juste pour pouvoir en quelque sorte offrir à l’enseignante la satisfaction de remarquer un « avant-après » l’assurant (la rassurant ?) ainsi de la qualité de son travail.

Et oui car cela aussi il faut en parler…
Je l’entends si souvent la déception, double déception, de personnes qui pratiquent, qui consultent, et qui ont le sentiment qu’il n’y a pas de résultat signé par l’amélioration de leur état (que ce soit dans le cadre de douleurs physiques, de souffrances psychologiques, ou de toute autre raison).
Déception à la fois pour soi et puis parfois indirectement aussi déception pour l’autre auprès de qui on s’est adressé avec soi.
Car on fond, chacun.e peut en avoir assez facilement l’intuition, la pression que l’on (se) met peut être des deux côtés. Accompagner la souffrance est parfois ingrat car il y a ce sur quoi l’on peut agir pour apporter de quoi la soulager mais il y a aussi tout ce sur quoi tout ce que l’on pourrait entreprendre semble comme vain. C’est si mystérieux tout ça. Tant de choses nous échappent, indépendantes de notre volonté et de toutes les actions que l’on pourrait mettre en place pour lui donner de quoi se concrétiser.

Récemment, une de mes élèves me parlait de sa fille adolescente, gymnaste, qui souffre de nombreuses douleurs depuis des mois l’empêchant de pratiquer son sport dans lequel elle s’épanouit. Elle m’expliquait qu’ils ont tout essayé, qu’elle a été manipulée par des kinés, des ostéos, des médecins du sport et que sais-je encore. Sans résultat. Au point où sa fille ne veut plus aller chez qui que ce soit, ce qui peut aisément se comprendre à force d’avoir été autant sollicitée.
Que faire alors ?
J’écoutais le désespoir de cette maman et je me disais et lui ai dit que peut-être le mieux à faire est parfois justement de ne rien faire, de laisser être. Que peut-être sa fille a juste besoin que quelqu’un soit simplement en présence à ses côtés sans lui demander d’être autrement que ce qu’elle est, sans s’agiter autour d’elle – aussi bien intentionné que cela puisse être – pour qu’elle aille mieux, juste respirer avec elle et laisser la possibilité aux choses d’évoluer sans qu’elles ne soient comme pressées à le faire.
Se laisser être dans la confiance du pouvoir de la simple présence. Il n’y a pas toujours besoin d’en rajouter. Ça suffit. Bien que l’on croit qu’il faut absolument intervenir, faire quelque chose, le plus souvent en fait – si ce n’est toujours – ça suffit.


Les tensions, les verrous, les blessures, toutes ces choses dont on espère bien légitimement se libérer, on les traite souvent comme des déchets desquels se débarrasser, comme s’ils étaient les empêchements majeurs à notre bonheur et à être vraiment qui l’on est.
Pourtant, quelle violence se déchaîne parfois contre nous-même dans cette bataille où l’on ne peut en réalité pas combattre ce contre quoi notre lutte est dirigée sans en même temps malgré soi se combattre soi-même tout entier.

Une image m’était venue après le stage auquel j’avais participé.
Peut-être que l’on peut voir nos tensions, nos verrous, nos armures comme des objets transitionnels en quelque sorte, comme des doudous qui aussi paradoxal que cela puisse être nous rassurent et auxquels dès lors on s’est accrochés.
Peut-être que dans telle(s) ou telle(s) situation(s), vive, unique et traumatique ou bien plus diluée(s) mais répétée(s) et non moins traumatique(s), peut-être que certaines choses se sont durcies en nous parce qu’à ce moment là il n’y avait pas d’autre solution pour se protéger.

On porte en nous ce doudou qui a servi à nous rassurer. On voit bien que, tant qu’on le porte, nous ne sommes pas complètement libres, il peut nous encombrer, prendre plus ou moins de place – et parfois même toute la place – dans notre lit, dans notre corps, dans notre vie, nous rendant indisponibles pour autre chose que de veiller sur lui tout autant que l’on a pu croire que lui veille sur nous (que ce soit pour le retenir ou au contraire s’en détacher, toute notre attention y est ainsi accaparée).

Mais à qui viendrait l’idée d’arracher des bras d’un enfant son doudou pour le jeter en lui disant « maintenant ça suffit, lâche ça, t’es assez grand maintenant » ?
À qui viendrait l’idée d’arracher à quelqu’un sa souffrance – quand bien même cela partirait de la croyance plus ou moins justifiée que c’est pour son bien – souffrance à laquelle il/elle s’est peut-être tellement identifié.e que le choc de se retrouver soudain sans elle le/la jetterait dans un abîme qui lui semblerait encore plus sombre et insupportable ?

Même motivé.e par les meilleures intentions qui puissent être, se libérer ne revient pas à arracher ou à s’arracher de ce à quoi l’on est attaché.
Comment peut-on continuer à croire que la violence est la réponse la plus sensée à la violence ? Franchement ?

Lorsque l’enfant grandit, vient un moment où de lui-même, animé par son désir de vie (lorsque rien ne vient fondamentalement à étouffer celui-ci), il lâche et oublie son doudou parce que ses mains, son esprit, son être tout entier sont alors orientés vers d’autres choses qui le nourrissent et l’épanouissent.
Ça se fait sans qu’il ait à le faire.
Ça se fait, c’est tout.
Comme juste conséquence (et non comme ambition) d’une sorte de mouvement de défocalisation, d’ouverture de champ.

Je disais plus haut qu’il y a une forme de discipline nécessaire à éduquer son regard à retrouver une vue d’ensemble lorsqu’il a tendance à loucher sur ce qui vient à l’aimanter et pourrait amener à résumer par cette seule partie le tout dès lors atrophié, comme amputé de tout ce qui par ailleurs le constitue aussi.

C’est ça. Peut-être c’est tout simplement ça.
Plutôt que concentrer toute l’attention sur ce qui est à soigner, subissant ainsi insidieusement une forme de pression à ne vivre plus qu’à travers ce qui serait à « guérir », se laisser la liberté – car au fond elle est là cette liberté – de reconnaître que ça n’est qu’une partie de soi et que l’on est en fait bien plus vaste que ça, que notre vie n’y est ni suspendue ni condamnée.
Et en même temps s’autoriser à être avec plutôt que continuer à se harceler à devoir être sans parce que l’on serait tellement mieux sans, se rejetant ainsi tel que l’on est à présent.

Juste respirer avec, au dedans, à travers, tout autour.
Dans la confiance dans le pouvoir transformateur du souffle. Juste ça.
Lorsque l’on se permet de s’émanciper de la soumission à la pression de changer, on se rend alors disponible à constater qu’en fait de soi-même tout change toujours d’instant en instant.

Les tensions, les verrous, les armures, les blessures, les souffrances, tout cela que l’on croit là depuis longtemps, depuis toujours même peut-être tant ça semble faire longtemps, tout cela que l’on croit inchangé depuis tout ce long temps, ne cesse en réalité de se métamorphoser, de façon la plupart du temps imperceptible et pourtant…

Toute la pression et l’agitation engagées pour ne pas voir, pour ne pas sentir ou bien au contraire pour retenir ou alors s’en départir ne nous permet pas toujours de contacter tout ce qui en secret peut en nous se démêler lorsque l’on vient à renoncer à vouloir obstinément s’en mêler.
Et ça respire alors. Ça respire. Même là où l’on soupçonnait que le souffle était bloqué ou coupé. C’est vivant.

***


Illustration : Jean-Michel Folon

Illustration : Icarus, Alice Wellinger

Collage : Xoana Elias


6 réflexions sur “Peut-on se libérer de la pression à se libérer ?

  1. Bonjour Marie,
    Votre texte est magnifique ! Merci déjà pour le message qu’il porte, celui de la bienveillance et aussi pour votre témoignage personnel sur votre vécu. C’est touchant et fort. C’est ce qui me plaît quand je vous lis, c’est votre force et votre fragilité à la fois, votre vulnérabilité est votre meilleur atout ! Elle vous rend lucide malgré le fait d’être parfois éprouvée et vous savez toujours trouver les mots justes car c’est du vécu avec beaucoup d’humilité et du recul aussi. Il y a un vieux proverbe qui dit : « l’enfer est pavé de bonnes intentions  » et surtout du regard que nous portons sur nous-même par le prisme du regard des autres. Cela me fait penser au très beau livre de Claire Marin « Être à sa place « .
    Elle écrit sur « enseigner » : (…) « C’est l’ambition de l’enseignant et sans doute de l’écrivain de transmettre à d’autres cette envie d’aller voir ailleurs qui ils sont.  » Dans l’esprit d’un mouvement créateur, bien entendu !
    Continuez à ouvrir des portes… à insérer discrètement vos mots sur les réseaux sociaux, vous arrivez à impulser un élan qui je suis certaine entraîneront les autres en leur communiquant de l’énergie pour leur propre déplacement ou évolution personnelle !

    Aimé par 1 personne

    1. Oh merci infiniment Cristina ! Je vois seulement votre message aujourd’hui et il me touche profondément, vraiment.
      J’aime beaucoup Claire Marin que j’ai découverte au printemps dernier précisément avec Être à sa place alors merci aussi de la citer avec autant de justesse.
      Oui ce que je partage ici, je le partage avec nulle autre intention que de peut-être offrir une forme d’ouverture dans ce monde du yoga où je me sens parfois à l’étroit alors je me dis que peut-être mes mots peuvent inviter aussi à respirer aussi au-delà du tapis et de toutes les représentations souvent très balisées que l’on peut donner de la pratique. Je suis heureuse que vous le perceviez ainsi, merci.
      Je vous souhaite une bonne journée, au plaisir de vous lire !
      Marie

      J’aime

  2. Bonjour Marie,

    …. quel article!

    Je le redis encore…: vous pouvez compiler vis articles dans un livre. J’en commande un! Un livre qu’on ouvrirait, de temps en temps, au hasard.
    Vous utilisez bien les mots, beaucoup de mots, et pourtant, j’y ressens seulement un souffle : Simplicité, Respire… ce n’est que ça, et c’est tout ça.
    Merci,

    Hildegarde

    Télécharger Outlook pour Androidhttps://aka.ms/ghei36

    Aimé par 1 personne

    1. Merci beaucoup Hildegarde pour votre message si encourageant 🙏
      Le cap de la publication papier n’est pas encore franchi… cela me demande une forme d’élan et de courage que je n’ai pas encore (et que peut-être je n’aurais jamais 🤷‍♀️) mais un jour peut-être qui sait… En tous les cas merci de me le rappeler 🙏
      Bonne journée à vous 🤗

      J’aime

  3. Wahou merci pour cet éclairage.
    Accueillir avec douceur ce que l’on vit, est.
    Prendre conscience que tout est mouvement, temporaire, cyclique.
    Faire du mieux qu’on puisse avec nos ressources et capacités du moment et RESPIRER.

    Aimé par 1 personne

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s