
Le sommet est à chaque pas que l’on fait.
Même dans ce qui semble être un pas en arrière, il y a un pas en avant.
Même dans ce qui semble être de l’immobilité, il y a du mouvement.
Le sommet est autant – et n’est pas plus – dans l’ascension que dans la plongée.
Au rythme des marées, lorsque le soleil monte, la lune descend, et inversement.
C’est en allant toucher la profondeur que l’on peut s’élever vers le ciel vraiment.
À chaque souffle, à chaque clignement des yeux, à chaque battement de cœur,
Tout est au sommet,
Là où la verticalité et l’horizontalité se rencontrent, au centre de nous-mêmes,
Là où, seuls sans jamais l’être, nous portons en nous le monde entier autant qu’il nous porte.
Aller-retour constant du Souffle présent au-dedans.
Latitude-longitude d’un corps-planète,
Où contacter et incarner le Sommet à chaque pas que l’on fait,
Et le Mystère au cœur même de l'(extra)ordinaire que l’on est.

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Peintures : Jethro Buck