Pour cette année 2024, puissions-nous nous rappeler à tout instant que le progrès ne se conquiert pas en se faisant violence pour prétendument mieux le mériter et que la joie n’en est pas l’empêchement et synonyme de potentielle dette tôt ou tard à payer.
Certes, honorer la peine lorsqu’elle ne peut être empêchée mais s’offrir le précieux don de ne pas en rajouter là où l’on peut s’en épargner.
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Puissions-nous dès lors nous alléger de tous les fardeaux et poids morts dont on (les autres mais aussi surtout nous-mêmes) a tendance à nous charger, plus laborieuse est l’avancée ne signifie aucunement qu’elle est plus sacrée.
Apprécier chaque pas, et ce quelle que soit la destinée, au moins nous n’aurons pas attendu pour aimer… et être aimé.e.s car ça non plus pas besoin de le mériter.
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Enfin, qu’importe les peaux de bananes que nous serons quoi qu’il en soit peut-être (probablement en fait) amené.e.s à rencontrer, puissent-elles être néanmoins des fruits inattendus qui si certes nous pourrissent un temps sauront aussi se transformer en terreau de ceux qui nous nourriront autrement.
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Bref je vous et nous souhaite à toutes et à tous le meilleur pour cette nouvelle année et pour le reste, que ce soit l’opportunité de cultiver ce qui nous permet de nous sentir encore davantage relié.e.s.
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Carte : Bébert Plonk & Replonk
Yoga Sésâme 