La forme du fond, le fond de la forme

Partir de là, entrée principale :
Tracer, avec son propre corps, la forme ;
De l’incréé, laisser se créer…
Qu’est-ce qui se dessine ?
Qu’est-ce que ça désigne ?
Qu’est-ce que tu désires ?

Laisser la forme tracée prendre chair,
Passer de l’invisible au visible,
De l’impalpable au palpable,
Du néant au vivant,
Qui étais-tu donc avant d’apparaître ?
Qui seras-tu après d’isparaître ?
Qui es-tu là-maintenant-partout-toujours-jamais-nullepart ?

Fondu dans la forme, contacter le fond,
De l’inanimé, laisser s’animer,
Et si le corps n’était rien d’autre que le Souffle qui a trouvé à se matérialiser,
Juste pour pouvoir voir et être vu, toucher et être touché ?
Souffle à la fois air et terre, subtil et solide, infini et défini, immatériel et formel, …

Le fond contracté en la forme sans laquelle on ne peut le contacter,
Divin qui se fait naître en humain sans quoi il ne peut se reconnaître,
Que vois-tu au-delà de ce qui se voit ?
Que vis-tu au-delà de ce qui se vit en toi ?
Et, au-delà de l’au-delà de tout cela, qu’est-ce qui est là, juste là ?
Dans le sublime qui se révèle à lui-même lorsqu’il ne cherche plus à se sublimer.

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La forme du fond, le fond de la forme

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Peintures : Quelques unes des merveilles de Ghulam Rasool Santosh


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